Réflexions sur la sensation éprouvée de se trouver au centre d’un cercle dessiné par l’horizon îlien.
Se tenir sous cette ligne, comme l’indique Serge Meitinger à propos de Spleen, LXXVIII de Charles Baudelaire :
C’est être enfermé ou s’enfermer dans les limites du champ visuel et perdre jusqu’au sens de l’inaccessible, nécessaire pour maintenir la dimension de monde.
Dans le paysage insulaire, la vision quotidienne de cette limite entre air et eau est devenue l’élément inquisiteur d’une tranquillité personnelle, développée sous des formes organiques, cellulaires, paysagées ; elles renvoient à l’essence de notre existence.