Histoire(s) de rues
« La trilogie Histoire(s) de rues, 2011, retrace une tentative d’introduction spontanée de la céramique dans l’espace public urbain, pour y marquer des faits sociaux majeurs, à la fois historiques et contemporains. »
Alice Aucuit
Des colombes pour la Commune
« Pour le premier volet, Des colombes pour la Commune, au fil d’une pérégrination dans 8 arrondissements parisiens, j’ai signalé par des colombes de grès émaillées d’images transférées les croisements de rues que les communards ont barricadé dans les quartiers populaires, lors de l’insurrection de la Commune de Paris en 1871. »
Alice Aucuit
Des fruits étranges à Plainpalais
« J’ai suspendu des tranches de Barbies à un arbre où l’on a pendu puis brûlé la dernière femme d’Europe accusée de sorcellerie et de maléfice à Genève en 1652. Ce sont des Barbies d’argile tranchées en deux, sur lesquelles sont écrites des incantations magiques en latin. Des boudins percés remplacent les têtes et permettent l’accrochage. Cette installation renvoie également à la chanson Strange Fruit rendue célèbre par Billie Holiday. »
Alice Aucuit
Ils dorment là les enfants de Don Quichotte
« Des tentes igloos poussent dans toute la France, ce sont les logements de ceux qui n’en ont pas. Inspirée par les actions de l’association Les enfants de Don Quichotte, j’ai créé des photophores en forme d’igloos avec des portraits de personnes sans domicile fixe imprimés. De simples feutrines trempées dans la porcelaine sur une armature de métal et qui dans leur transformation par le feu deviennent plus que fragiles, précaires. Je les ai posées au pied du Monument à la République, allégorie de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, à l’occasion de la Nuit des musées. Elles sont si fragiles que la moindre pression les brise : elles deviennent un problème qu’on ne peut déplacer. »
Alice Aucuit