Christiane Fath

UP. 28.05.2024

« Pour Christiane Fath, l’ornement n’est certainement pas un crime, il serait même le vecteur par lequel elle parvient à développer une mosaïque complexe dont les formes prennent souvent leur source dans une histoire qui n’est pas forcément linéaire. Il en résulte un ensemble dense et complet où les éléments se répondent les uns les autres, comme autant d’indices imprévisibles, à la croisée de territoires multiples (le pourtour méditerranéen, Madagascar, La Réunion…) et d’histoires panachées (l’errance forcée, la stigmatisation, les liens troubles entre l’Occident et l’hémisphère Sud…).
De ses années de formation, Christiane Fath a su tirer le meilleur parti pour cultiver et développer sa curiosité envers un monde en constant changement.
En embrassant aussi bien la peinture, le textile, l’installation et la performance, la pratique artistique de Christiane Fath est effectivement à la croisée de différents chemins, tant personnels et biographiques qu’ouvrant vers de nouveaux horizons, sur le monde et ses métissages. »

Marc Bembekoff

portrait fimés

Christiane Fath

Réalisé par Maëva Thurel

Production Documents d’artistes La Réunion
Avec le soutien du Fond Réunion des Talents
Remerciements à la Cité des Arts de La Réunion

11 min 16 s

November 2024

Resources and critical texts

Christiane Fath | Trajectoires

Marc Bembekoff, 2024.

Pour Christiane Fath, l’ornement n’est certainement pas un crime, il serait même le vecteur par lequel elle parvient à développer une mosaïque complexe dont les formes prennent souvent leur source dans une histoire qui n’est pas forcément linéaire. Il en résulte un ensemble dense et complet où les éléments se répondent les uns les autres, comme autant d’indices imprévisibles, à la croisée de territoires multiples et d’histoires panachées.

Pour Christiane Fath

Par Laëtitia Bischoff

Christiane Fath affectionne le travail du tissu, du tissage, de l’empreinte. L’artiste glane ce qui jonche les parcours : parcelles de tissus de Provence, de Madagascar. Îles ou mers, il s’agit de réveiller les routes sans se mêler des pleins et des creux. Ses œuvres abandonnent les châssis, se structurent comme des lignes à suivre, à déchiffrer, dans leur épaisseur, couleur, leur interaction avec d’autres, peintes, collées, tissées.