Leïla Payet

Inventer des images et des procédés pour faire sans ou avec le trou des mots, la parole, la langue, avec ce qui est dit et non dit.
Le processus de créolisation pris comme mouvement naissant en perpétuel mouvement.

Réserve d’images, musée imaginaire, où l’artiste puise pour recomposer un vocabulaire esthétique en 3 axes.

LALANGUE, mots, parole en langue créole, ce qui est dit et non dit.
LAMAILLAGE, mélanges, association de codes culturels et spirituels à d’autres codes laïcs.
ZESPAS, tentative de découpage d’un territoire clos et évolutif.

LALANGUE

LAMAILLAGE

ZESPAS

Une troisième mer, comme un espace hybride où il s’agit de faire résonner les sens entre plasticité et processus de créolisation, qui peut aussi être entendu comme un art de la réinvention ; la « re-formulation constante » d’une proposition esthétique qui opère par changements d’état en explorant la liquidité d’une proposition à l’autre. Qui peut être vue comme une façon de faire sa cuisine ; il s’agit d’expérimenter de nouvelles recettes à chaque fois, par différentes imbrications entre les composantes – image, son, écriture, collection d’objets – et les sous-parties – Tapis mendiant, Espace déco, No statues/No statut, etc.

TAPIS MENDIANT

NO STATUES/NO STATUT

ÉLOGE DE LA FUITE (FICTIONS)

ESPACE DÉCO