UP. 04.11.2021
Esther Hoareau’s wide-ranging practice encompasses film, photography and installation as well as composition and performance. Natural environments, from the verdant and volcanic terrain of Réunion Island to the outer reaches of space, form the principal subject of investigation for the artist. Yet the resulting works are no ordinary landscapes. Juxtaposing real and artificial elements, Hoareau creates territories that are imbued with wonder and vitality as well as apprehension. These are otherworldly, incongruous places, at once subterranean and extraterrestrial. They draw the viewer in but impose a barrier to their full apprehension or easy consumption. Her works merge the phantasmagorical and the mundane, refuting preconceptions and recasting our surroundings in a new light.
Alexandra McIntosh, 2024.
La pratique pluridisciplinaire d’Esther Hoareau fait appel au cinéma, à la photographie, à l’installation, ainsi qu’à la composition musicale et à la performance. Les environnements naturels, du terroir verdoyant et volcanique de La Réunion aux confins du cosmos, constituent les sujets de recherche principaux de l’artiste. Pourtant, les œuvres qui en résultent ne sont en rien des paysages ordinaires.
« Le silence est frappant. Dans ces immensités fictionnelles, pas un bruit.
L’œil circule d’une montagne phosphorescente vers une rivière glacée, d’une plaine mousseuse vers une grotte de diamants. Puis, au fil d’une traversée rétinienne, le silence laisse peu à peu place aux bruissements : (…) »
« Les œuvres d’Esther Hoareau engagent une réflexion sur les liens qui existent entre la Nature et l’Homme. Les vidéos, dessins, photographies, textes et performances mettent en lumière les différentes formes d’inscription du corps au sein de paysages (terrestres, célestes, marins, cosmiques). (…) »
« Sanctuaire », vidéo d’Esther Hoareau réalisée en 2010, est une fiction sans mots : deux enfants partent à la conquête d’un paradis perdu au milieu des étoiles, une île tropicale inhabitée.
« Des créatures presque immatérielles constituées de lumière irradient un ciel bleu et serein. Surexposées, les photographies d’Esther Hoareau le sont à la limite du supportable, de la brûlure rétinienne. La lumière éclatante jusqu’à l’éblouissement, pure et absolue, devient ici sujet et thème photographiques. (…) »