Leïla Payet

Tiers espace liquide, pour nuit sensible.

Ici, un tiers espace hybride et liquide. Là, il s’agit de faire résonner les sens entre plasticité et processus de créolisation, qui peut aussi être entendu comme un art de la réinvention ; la « re-formulation constante » d’une proposition esthétique qui opère par changements d’état en explorant la liquidité d’une proposition à l’autre.

Cette approche peut être vue comme une façon de faire sa cuisine, une manière d’expérimenter de nouvelles recettes à chaque fois, par différentes imbrications entre les composantes – image, son, écriture, collection d’objets – et les sous-parties – Tapis mendiant, Espace déco, No statues/No statut, etc.. (les axes de recherche).

Mais en définitive cette démarche consiste en la perpétuation d’une relation poétique continue, autant que d’entretenir un goût pour l’esquive et la réinvention. Dans Créolisation on entend Co-réalisation, aussi, ces productions artistiques ont vocation à continuer d’interroger et de renégocier les relations de l’art à la société, le contexte dans lesquels elles s’inscrivent, de continuer à tisser du lien, à mettre au coeur des enjeux, la relation humaine.